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Laboratoire de la finance africaine

Le mot du Président

Le mot du Président

Les besoins de financement des économies africaines sont considérables. En effet, ils sont estimés entre 600 Md$ à 1200 Md$ par an par la CNUCED. Ils concernent tous les domaines d’activité: les infrastructures (90Md$), le secteur privé (100Md$), l’accès universel aux services énergétiques (50 Md$), etc.
 
Les sources traditionnelles de financement des économies africaines à savoir, les dépenses publiques, l’aide international au développement, ou encore le financement bancaire ne pourront plus suffire pour faire face à l’importance de ces besoins.
 
Les solutions envisageables doivent par ailleurs, s’inscrire dans un contexte international de transformation de la finance, qui est à la fois marqué par les évolutions réglementaires qui renforcent le rôle des marchés financiers dans le financement des économies, que par la disruption du modèle traditionnel de la finance avec les développements récents de la finance digitale.
 
Dans ce contexte, l’Afrique n’a nul autre choix que de s’adapter pour à la fois faire face à l’importance de ses besoins de financements et relever les nombreux défis liés à l’inclusion financière.
 
C’est pour cette raison que des acteurs de premier plan de la finance africaine et européenne ont décidé de lancer l’AfricaFinLab, laboratoire de la Finance africaine, lieu d’échanges, d’expérimentation et de promotion internationale de l’Afrique financière en intervenant, en priorité, sur les leviers, qui transforment la finance moderne à savoir :
 
  • le développement des marchés des capitaux, plus à même de faire face à l’importance des besoins de financements des économies ;
  • la digitalisation de la finance, avec en particulier la contribution à l’émergence d’écosystèmes favorables au développement des solutions innovantes portées par les FinTech ;
  • et enfin, le développement des compétences et expertises pointues en matière financière.
 
Cette initiative que j’ai l’honneur de présider est ouverte à tous les acteurs de la finance, qui souhaitent contribuer au développement et au rayonnement de la finance africaine.
 
Je suis persuadé qu’ensemble nous serons en mesure de contribuer activement à l’approfondissement et à la dynamisation de la finance sur le continent afin de mobiliser massivement les capitaux, tout d’abord africains et internationaux pour accélérer le développement de nos économies. Il s’agira pour nous de favoriser la création et le partage de richesse pour nos populations tout en renforçant les relations avec nos partenaires en vue de soutenir la compétitivité mondiale.
 
 
Longue et excellente vie à l’AfricaFinlab